Comment œuvrez-vous sur le terrain ?
Enric Saïbou : Pour apporter davantage d’information santé, nous avons organisé avec plusieurs communes, le CNFPT (1), la Sécurité Sociale, la BFM et d'autres acteurs locaux (coach sportif, diététicienne en jus local,...) un village itinérant de santé sur plusieurs mois. Par ailleurs, je fais de la prévention auprès des jeunes au sein de la Mutualité Française de Guyane.
Solen Helbert : dans la fonction publique territoriale, la MNT est reconnue pour ses études de l’OST sur les troubles musculo-squelettiques, les risques du travail… Je m’appuie notamment sur le Livre blanc de la MNT publié en 2018 intitulé « Santé et bien-être au travail » (2) et je partage cette expertise avec les agents territoriaux.
Paul-Edouard Duboc : On approche les élus pour mettre en place des actions qui sensibilisent sur l’importance de la couverture santé et de la prévoyance. Nous mettons en avant l’adaptabilité des offres, la possibilité d’adapter chaque année sa garantie, la participation éventuelle de l’employeur…
Nous sommes ancrés sur le territoire, nous sommes proches des gens, nous comprenons leurs problématiques.
Comment êtes-vous proches et utiles aux adhérents ?
Enric Saïbou : Je leur parle très souvent et je remonte leurs problématiques à la section : nous apportons des réponses aux adhérents. Nous avons organisé une compétition de « foot salle » pour faire venir des adhérents de plusieurs collectivités isolées afin de créer des liens, partager et échanger. C’est important car on a beaucoup de femmes, et il faut toucher aussi les hommes et les jeunes, moins présents dans le monde associatif.
Solen Helbert : J’entretiens mon réseau et je croise les adhérents de manière informelle. Nous discutons sur des cas individuels, nous expliquons les contraintes, nous rassurons, nous orientons vers des demandes exceptionnelles si besoin, et nous renvoyons sur l’agence… En tant qu’élue à l’assemblée générale, j’ai participé au comité régional pour relayer les problématiques des adhérents. Nous sommes de vrais relais entre les conseils de section et l’Assemblée générale.
Paul Edouard Duboc : La MNT a remporté le contrat groupe en prévoyance du CIG (Centre interdépartemental de gestion de la grande couronne de la région d’Ile-de-France). Grâce à cela, les agents viennent me voir car ils savent que je suis élu. Je leur fais prendre conscience que la prévoyance est précieuse : ce n’est pas le prix mais les prestations qui sont importantes… De plus, cela permet d’expliquer de façon direct l’esprit mutualiste porté par la MNT.
Les études de la MNT sont des outils précieux pour avoir une approche collective de la santé et de la prévention.
Qu’est-ce qui vous motive le plus votre engagement ?
Enric Saïbou : Ma motivation c’est l’humain. A la MNT, ce sont l’altruisme et la solidarité qui dominent, pas les intérêts financiers. Par exemple, si un jeune trouve que la mutuelle est trop chère, nous faisons le point pour trouver une solution et je lui explique, qu’il y a, à la MNT, des personnes qui peuvent l’accompagner en cas de coup dur. Nous pouvons par exemple l’aider à construire un dossier de demande d’aide exceptionnelle.
Solen Helbert : Je partage un projet solidaire : se préoccuper de la santé et de la prévention collectivement et non pas dans l’isolement et le repli. Une mutuelle qui met autant d’énergie à se positionner de cette façon, cela donne envie de se mobiliser.
Paul-Edouard Duboc : En tant qu’agent, je suis concerné. C’est bien de s’investir pour porter des messages sur la santé, l’intérêt de la prévoyance… La solidarité n’est pas un vain mot à la MNT : les agents retraités sont toujours pris en charge, alors que le taux de sinistralité est plus haut. Toutes les mutuelles ne font pas cela !
(1) Conseil national de la fonction publique territoriale
(2) Pour en savoir plus, consultez notre article : https://www.mnt.fr/articles/livre-blanc-de-la-mnt-16-propositions-pour-la-sante
En savoir plus sur les élections des délégués des adhérents MNT.
A l'assemblée Générale, nous pouvons intervenir si nous considérons que certains sujets importants pour les adhérents ne sont pas traités.
Article publié le 13/06/2019