Des congés supplémentaires pour s'occuper de son proche malade
61 % des aidants ignorent leur statut et, par conséquent, ne pensent pas avoir droit à une reconnaissance et un soutien. Or, des aides existent pour les soulager tant sur le plan humain que financier.
- Le congé proche aidant permet de cesser temporairement son activité professionnelle pour s’occuper d’une personne handicapée ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité.
- Le congé de solidarité familiale donne le temps à l’aidant d’assister un proche dont la maladie met en jeu son pronostic vital.
- Enfin, le congé de présence parentale est prévu pour un enfant dont l’état de santé nécessite une présence soutenue et des soins contraignants.
Un précieux soutien financier
Sous conditions d’âge et de perte d’autonomie, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) peut servir à payer en totalité ou en partie les dépenses nécessaires pour rester à domicile ou régler une partie du tarif de l’Ehpad.
Un relais humain pour souffler
À ces mesures peuvent s’ajouter des services par des personnels habilités.
- L’accueil de jour en Ehpad ou à l’hôpital permet aux malades d’Alzheimer ou atteints de troubles apparentés d’être accueillis une à plusieurs fois par semaine.
- Un service d’aide à domicile offre à l’aidant la possibilité d’être remplacé à son domicile pendant quelques heures ou quelques jours.
Pour obtenir des renseignements sur les différents dispositifs d’aide au répit des aidants accessibles à proximité, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre Centre communal d’action sociale (CCAS) ou sur la plateforme de services Objectif autonomie, créée par le Groupe VYV, dont la MNT est membre fondateur.
Consulter aussi notre dossier Les aidants.
Sources : Baromètre 2019, Fondation April et BVA ; Source BVA avril 2020
Article publié le 14/06/2021