Le maintien de la rémunération par la collectivité varie en fonction de la nature de l’arrêt de travail et de sa durée. Quels sont les différents types de congés de maladie et comment sont-ils indemnisés ? Prenons le cas d’un agent territorial titulaire relevant de la CNRACL.

• Congé maladie ordinaire (CMO) : après 90 jours d’arrêt, consécutifs ou non, vous ne percevez plus que 50 % de votre salaire.
• Congé longue maladie (CLM) : pendant ou après un CMO, vous pouvez recevoir un avis défavorable à la reprise du travail et votre arrêt peut être requalifié en CLM. La durée maximale de ce congé est de trois ans. Au bout d’un an de CLM, vous perdez 50 % de votre salaire.
• Congé de longue durée (CLD) : en fonction de la catégorie de maladie dont vous êtes atteint, votre congé peut être requalifié en CLD après la première année de CLM. La durée maximale de ce congé est de cinq ans. Au bout de trois ans de CLD, vous perdez 50 % de votre salaire. Pour les maladies longue durée contractées en service, la durée maximale de ce congé est de huit ans dont trois à demi-traitement.

Les arrêts de travail peuvent aussi impacter vos primes. Dès un CMO, le maintien de vos primes dépend de la délibération de votre collectivité. Et si vous faites l’objet d’un CLM ou d’un CLD, vos primes ne seront plus versées. Pour protéger votre équilibre financier et maintenir vos primes, une solution : MNT Régime indemnitaire.

En cas d’inaptitude définitive, vous pouvez être placé à la retraite. Votre pension d’invalidité risque alors d’être insuffisante pour maintenir votre niveau de vie jusqu’à l’âge légal de départ à la retraite.

Faites le point sur votre situation et évaluez votre score de prévoyance.