Plusieurs mesures sont en effet prévues par l’ordonnance du 26 mai 2021 (1) :
- un accès prioritaire à des actions de formation et un accompagnement personnalisé pour élaborer et mettre en oeuvre leur projet ;
- des conditions d’accès et une durée adaptées pour le congé de validation des acquis de l’expérience et le congé pour bilan de compétences ;
- l’accès à un congé de transition professionnelle d’un an maximum pour suivre des actions de formation longues nécessaires à l’exercice d’un nouveau métier (nécessité constatée d’un commun accord avec la collectivité employeur) ;
- une durée plus longue (cinq ans maximum sur l’ensemble de la carrière au lieu de trois ans) et une majoration de la rémunération du congé de formation professionnelle (CFP).
(1) Les modalités seront précisées par décret (projet de décret présenté par la DGAFP le 12 octobre dernier aux représentants du personnel et des employeurs).
Des exemples de mesures
Entretiens d’accompagnement de l’évolution professionnelle, plan individuel de développement des compétences ou encore bilan de parcours professionnel pourront ainsi être proposés. Et pour découvrir la réalité d’un métier et confirmer leur projet, ces agents pourront bénéficier, sur leur temps de travail, d’une immersion professionnelle au sein d’une structure publique ou privée d’une durée de un à dix jours ouvrés, consécutifs ou non (20 jours maximum cumulés sur trois ans).
Actuellement, le nombre de jours de formation par agent de catégorie C est en moyenne de 30 % inférieur à celui d’un agent de catégorie A et l’écart pour la durée moyenne de formation professionnelle est de 25 % entre les agents de catégories A et C.
Pour en savoir plus, adressez-vous à votre collectivité employeur, à votre direction des ressources humaines ou à votre centre de gestion.
Article publié le 21/03/2022