Chaque année, en France, environ 50 000 personnes décèdent prématurément à la suite d’un arrêt cardiaque, première cause de mortalité évitable en France. Et on sait qu’il faut agir dans les 4 premières minutes pour sauver une vie, alors que les secours mettent en moyenne 15 à 20 minutes à arriver… Tandis que dans certaines villes comme Seattle aux États-Unis ou Piazenca en Italie, qui ont largement équipé leurs espaces publics de défibrillateurs et formé la population aux gestes de premiers secours, le taux de survie est supérieur à 50 %, celui-ci reste inférieur à 5 % dans l’Hexagone ! C’est pourquoi, depuis plus de 15 ans, la France s’est engagée dans la lutte contre la mort subite par arrêt cardiaque. Et pour faire bouger les lignes, la loi de 2018 rend obligatoire la présence de défibrillateurs automatisés externes (DAE) dans la plupart des établissements recevant du public (ERP) : mairies, bâtiments scolaires, établissements culturels, équipements sportifs, salles des fêtes, etc.
La maintenance des DAE : une obligation pour les collectivités
Le décret d’application de cette loi précise bien l’obligation de maintenance des DAE : « L’exploitant veille à la mise en œuvre de la maintenance et des contrôles de qualité prévus pour les dispositifs médicaux qu’il exploite ». Quelques années après son entrée en vigueur, force est malheureusement de constater que cette obligation de maintenance n’est pas respectée : 30 % des défibrillateurs cardiaques en France ne fonctionnent pas faute d’un contrôle fiable au quotidien ! Les appareils sont souvent vérifiés au mieux une fois par an… Or, en cas de dysfonctionnement, s’il s’avère que le DAE n’a pas été entretenu dans les règles, la responsabilité de la collectivité peut être engagée.
Un entretien indispensable
Le défibrillateur est un dispositif médical qui aide à sauver des vies. Dès lors, son entretien est indispensable pour garantir son bon fonctionnement. Batteries déchargées, électrodes périmées ou dysfonctionnements techniques : en cas d’accident, si un DAE est mal entretenu et défaillant, les conséquences peuvent être dramatiques... Certains composants des DAE, comme les électrodes ou la batterie, possèdent d’ailleurs une date de péremption et doivent être régulièrement remplacés. Contrôler un DAE, c’est aussi vérifier l’état de ses signalisations lumineuses et effectuer un contrôle complet de l’appareil, y compris le test de choc. Cette maintenance doit être mentionnée dans un registre de suivi.

Une solution clé en main grâce à la MNT et à Lifeaz
La MNT accompagne les collectivités territoriales dans l’équipement ou le renouvellement de leurs DAE et les aide à respecter leurs obligations en matière de maintenance et de bon fonctionnement. Comment ? Grâce au partenariat que la mutuelle a noué en 2020 avec Lifeaz, fabricant français de DAE. Utilisables par tous, les défibrillateurs Lifeaz nouvelle génération sont fabriqués en France et, surtout, ils sont connectés. Leur maintenance se fait donc à distance par Lifeaz grâce à des autotests techniques réalisés chaque jour. « Problème de composants, de batterie, d’électrodes, de logiciel ou de charge qui permet de délivrer le choc : nous suivons et analysons les alertes de tous les DAE que nous avons installés. En cas de problème, nous contactons tout de suite la collectivité concernée », explique Margaux Roussel, responsable des projets collectivités et entreprises chez Lifeaz. Avec son suivi intégré, sa maintenance simplifiée et sa fiabilité renforcée, la solution Lifeaz permet aussi aux collectivités de suivre en continu et à distance l’état de marche de l’ensemble de leurs défibrillateurs via un tableau de bord en ligne.
« Un technicien qui passe une fois par an pour vérifier le bon fonctionnement des défibrillateurs cardiaques, ce n’est pas assez fiable ! C’est pourquoi, chez Lifeaz, nous avons voulu proposer une autre solution, connectée, pour que les collectivités n’aient plus à se soucier de rien. »
© Lifeaz
Article publié le 06/06/2024
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