Addictologie, responsabilité pénale et juridique...
Avec le soutien de la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT) et de ses partenaires, ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie), ex-Association Addictions France, et Observatoire SMACL, le centre de gestion des Alpes-de-Haute-Provence (04) a organisé, le 11 octobre 2018, une journée d'information pour prévenir des conséquences professionnelles liées aux consommations de substances psychoactives. Afin de prendre conscience des risques liés à leur usage, elle s'est déroulée en deux temps :
- des experts sont intervenus pour sensibiliser les interlocuteurs en prévention sur les conduites addictives et le maintien dans l'emploi,
- puis des ateliers ont été organisés, pour mettre en situation les informations théoriques abordées en amont.
... maintien dans l'emploi
Chaque intervenant a traité d'un aspect particulier des conduites addictives.
- Thomas Schwab, psychologue ANPAA, a parlé d'addictologie et de substances psychoactives, un domaine "complexe et sensible" qu'il est nécessaire de développer en matière de santé au travail.
- Luc Brunet, responsable de l'Observatoire SMACL des risques de la vie territoriale & associative dans le département juridique SMACL Assurances, a expliqué les responsabilités pénales et juridiques engagées par chaque interlocuteur en prévention au sein des collectivités.
- La question du maintien dans l'emploi a été présentée par le Dr Gregory Vanderbeeken, médecin de prévention au CGD04.
- Ludovic Mercier, délégué du FIPHFP (Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique) a abordé les solutions d'accompagnement qui permettent d'organiser un maintien dans l'emploi de personnes souffrant de problèmes de conduites addictives.
Cette journée d'information et d'échanges a été largement appréciée par les participants qui pourront, à leur tour, sensibiliser leur entourage professionnel aux risques liés aux conduites addictives.
« J'ai trouvé cette journée intéressante grâce aux apports d'un juriste, que je n'ai pas l'habitude de rencontrer dans le cadre de mon activité professionnelle, d'un addictologue et d'un médecin. J'ai ainsi une vision plus juste sur les conduites addictives, ce qui va me permettre de progresser dans ce domaine. »

© MNT
Article publié le 06/01/2019
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